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Moi, je sais d'où souffle le vent. Ecrits sur la danse.
28 mars 2024

Erik N / Le Danseur. Partie 3. Chloé: la rencontre foudroyante.

 

3. Erik en tournage. Rencontrer Chloé.

Erik tourne un film sur Nijinsky. Il vient de rencontrer l'une de ses filles, Kyra, qui doit venir sur le tournage. Brusquement, il rencontre une jeune fille, Chloé.

Au matin, toute angoisse avait disparu.  Il reprit la route. L'aube était belle. Plus rose que verte au bord de l'océan. Il se sentit comme grisé et plusieurs fois, il fut submergé par une émotion si intense qu'il se demanda s'il ne devait pas s'arrêter là, descendre une petite côte, rejoindre une plage et nager à n'en plus finir. Elle, cette femme, lui avait donné la belle énergie du Faune, après tout et il se sentait ivre de lui-même et du Danseur. L'eau scintillait et il décida de ne pas renoncer. Il se gara. L'océan bruissait et il dévala une pente sableuse avant de rejoindre les vagues douces. La marée était basse. Il n'y avait pas de courant. Il aimait la couleur de l'eau et sa tiédeur. Tout était facile. Il nagea longtemps, très longtemps, s'allongea sur la plage, ferma les yeux et s'écouta respirer puis, une autre fois, il entra dans l'eau. Il était déjà dix heures du matin, c'était un peu tard. Il y avait des promeneurs et d'autres baigneurs. L'océan n'était plus avec lui. Il s'installa à une terrasse et demanda un café. Ses cheveux étaient mouillés. Il s'était changé à l'hôtel et portait un jean et un pull bleu foncé très léger, ouvert en V. Il avait les pieds nus dans ses chaussures. La serveuse était très jeune et très jolie. Elle lui lança un regard appuyé en le servant et alors qu'il n'y avait pas encore grand monde, il la vit, amusé, déambuler de table en table et chercher le moyen de lui parler. Finalement, elle revint vers lui et lui tendit un petit morceau de papier plié en quatre. Il fronça les sourcils, eut un sourire intrigué et déplia le papier : c'était son numéro de téléphone. Il fit « non » de la tête doucement mais la fille qui était très bien faite et avait un visage radieux ne se démonta pas. Elle hocha la tête en signe que oui. Alors, il écrivit sur le morceau de papier : « Danseur. Tournage film : Los Angeles. Horaires. ». Elle pinça les lèvres, réfléchit puis écrivit : « Oui, mais toi, très beau ! Bon motif retard. » Puis elle désigna son cœur. Elle dit « Chloé ». Il ne put s'empêcher de sourire et désignant son cœur aussi, dit : « Erik ». Elle se pencha vers lui, et comme elle avait un corsage un peu ouvert, il vit mieux ses seins qui étaient lourds et denses, magnifiques. Il se sentit brusquement troublé et elle le vit. Elle écrivit : « Toi, Erik, maintenant ». Il rit encore mais elle était belle et l'excitait. Il fit un signe d'acquiescement.  Elle lui dit : « Onze heures-midi, j'ai une pause ». Elle le dévorait des yeux. Il soupira puis écrivit : « où ? ». Elle eut un sourire malicieux et lui répondit : « je viens te chercher dans vingt minutes. Tu verras où. »  Il attendit et bien sûr, elle vint. Elle portait une incroyable robe courte qui mettait en valeur ses longues jambes. Elle était très blonde et avait lâché ses cheveux. Il était content d'être là. Elle habitait à deux minutes et l'entraîna dans un petit studio. Elle ferma la porte à clé et se plaça devant lui. Il lui retira sa robe. Effectivement, ses seins étaient beaux, fermes, émouvants. Il les prit dans ses mains et les serra, ce qui la fit gémir puis s'agenouilla pour lui retirer sa culotte. Elle avait une belle cambrure et il était fier qu'elle fût à la fois si jeune et si belle. Ils s'embrassèrent longtemps et il comprit qu'il aurait pu être rapide, même expéditif sans qu'elle lui fasse le moindre reproche. Mais il prit son temps. Il la caressa longtemps à l'entrejambe à tel point qu'elle criait presque de plaisir quand enfin, il la poussa sur le lit. Il se mit à genoux et poursuivit. Il y avait longtemps qu'il n'avait pas léché une femme. Dieu que c'était bon ! Elle avait un joli sexe, ses petites lèvres étaient très fines. Quand il ne la caressait pas, il regardait cette extrémité d'elle si dilatée et si humide. Au moment de la prendre, il fut timide :

-Je ne suis pas protégé, tu ne veux pas ?

Mais, elle l'attira avec une telle passion qu'il la pénétra bien plus rudement qu'il ne l'aurait voulu et s'enfonça en elle. Elle n'en parut pas du tout offusquée et lui sourit

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